En une semaine seulement, cette équipe de 31 coureurs et coureuses a réussi à récolter plus de 4800€ pour soutenir nos partenaires à Gaza et en Cisjordanie. Rencontre avec Anthony Milano, membre de l’équipe qui a rendu cela possible.
Qu’est-ce qui vous a motivé à créer une équipe « Run for Palestine » pour cette course à Charleroi ?
L’idée est née de notre volonté de faire plus que courir pour nous-mêmes. Nous voulions que ce défi sportif devienne aussi un acte de solidarité. La situation en Palestine nous touche tous profondément, et on s’est dit : pourquoi ne pas profiter de la visibilité de cette course pour sensibiliser et récolter des fonds pour soutenir celles et ceux qui en ont le plus besoin ?
Comment avez-vous réussi à mobiliser 31 coureurs en si peu de temps ? Aviez-vous une stratégie particulière ?
Honnêtement, tout est parti d’un petit noyau d’amis motivés. On a simplement lancé l’appel autour de nous, et la réponse a été incroyable. Chacun a invité ses proches, ses collègues, ses voisins… L’élan de solidarité a attiré beaucoup de monde. Je pense que beaucoup de gens voulaient agir, et cette course était une façon concrète et positive de le faire.
4800€ récoltés en une semaine, c’est impressionnant ! Pouvez-vous nous expliquer comment vous vous y êtes pris pour la collecte de fonds ?
On a misé sur la simplicité et la transparence. Chaque coureur a partagé un lien de dons avec ses contacts, accompagné d’un petit message personnel expliquant pourquoi il courait pour la Palestine. Les réseaux sociaux ont beaucoup aidé, mais le bouche-à-oreille a aussi été très puissant. Quand les gens voient un projet collectif et sincère, ils n’hésitent pas à soutenir.
Quel a été le rôle des t-shirts « Run for Palestine » et des conseils fournis par Viva Salud dans votre réussite ?
Les t-shirts ont joué un rôle essentiel : ils donnaient une identité visuelle forte et attiraient l’attention lors de la course. Ça a créé de la curiosité et permis d’expliquer notre démarche à d’autres participants. Quant à Viva Salud, vos conseils pratiques sur la communication et l’organisation nous ont vraiment aidés a a être efficaces dès le départ.
Y a-t-il eu des moments difficiles ou des défis particuliers pendant l’organisation ?
Le principal défi, c’était le temps : tout s’est fait très vite. On avait peur de ne pas réussir à tout coordonner, mais la motivation et la solidarité de l’équipe ont fait la différence. Chacun a pris une petite responsabilité, et ensemble, on a pu relever le défi.
Quelle a été votre sentiment au terme de la collecte, quand vous avez réalisé que même après la course, les donations continuaient d’affluer ?
C’était une émotion énorme ! On avait fixé un objectif bien plus modeste au départ, alors voir les dons continuer même après la ligne d’arrivée, ça a été un signe fort que notre action parlait aux gens. Ça nous a donné beaucoup d’espoir et de motivation pour continuer à agir pour la Palestine.
Aujourd’hui, savez-vous concrètement comment ces 4800€ vont être utiles pour le peuple palestinien ? Vers quels projets vont-ils aller ?
Oui, grâce à Viva Salud et vos partenaires locaux, nous savons que les fonds soutiennent des initiatives médicales et sociales sur place, surtout à Gaza. Concrètement, cela aide des structures de santé à fonctionner malgré des conditions extrêmement difficiles, et permet aussi de soutenir des projets communautaires qui renforcent la résilience des Palestiniens.
Quel message donneriez-vous aux personnes qui hésitent encore à lancer leur propre projet « Run for Palestine » ?
Je leur dirais de foncer ! Il n’y a pas besoin d’être un grand sportif ou un expert en récolte de fonds. L’important, c’est la volonté et l’esprit collectif. Même une petite équipe peut avoir un impact énorme. Chaque pas compte, et ensemble, on peut vraiment faire la différence !
Free Palestine 🇵🇸